Le Salon de l’Auto va bientôt ouvrir ses portes et s’acheter un nouveau véhicule va souvent de paire avec la révision de votre tarif d’assurance auto. Il n’est pas toujours simple de savoir si l’on est bien assuré. Bien assurer signifie ni trop, ni trop peu. Votre contrat doit refléter vos besoins, il est donc vivement conseillé de ne pas se limiter au tarif. Une bonne assurance tient aussi compte du service et du conseil qui va avec.

Pour bien être assuré il convient avant tout de savoir pourquoi on paye !

Comprendre de quoi est constituée votre prime est donc important. Les critères influençant votre tarif sont mis en place sur base de statistiques qui permettent d’estimer quelles sont vos chances d’avoir un sinistre, ce qui constitue un débours plus ou moins important pour la compagnie.

Exemple : vous avez souscrit un contrat d’assurance auto il y a 6 mois et êtes subitement responsable d’un sinistre ayant octroyé des blessures graves à un autre conducteur. Cela coûte cher à la compagnie et bien souvent plus cher que la somme des primes payées jusque-là sur les 6 derniers mois. À l’inverse, vous payez votre prime depuis 5 ans et n’avez jamais eu de sinistre. Cela semble frustrant de payer pour les autres mais l’assurance, rappelons-le, est basée sur un système de solidarité de sorte que le tiers blessé par le conducteur assuré depuis 6 mois puisse être indemnisé même si la somme des primes payées depuis 6 mois n’a pas atteint le montant des frais médicaux.

Quels critères influencent votre prime ?

Votre âge :

Selon les statistiques, les jeunes conducteurs manquent encore d’expérience et de bons réflexes. Les personnes âgées quant à elles, perdent petit à petit certains sens nécessaires à une bonne conduite tels que l’ouïe, la vue … ce qui les fait également entrer dans une catégorie où l’on note une sinistralité plus fréquente.

Votre code postal :

Exemple : quelqu’un qui habite Bruxelles a plus de chance d’avoir un accident étant donné la circulation importante dans la capitale.

Votre profession :

Le fait de connaître la profession permet à la compagnie de connaître quel est l’usage du véhicule. C’est-à-dire, s’il est utilisé à des fins professionnelles ou non. Par exemple, un indépendant est souvent sur les routes et a donc plus de chance d’avoir un accident.

La date de délivrance de votre permis et la période pour laquelle vous pouvez démontrer que vous n’avez pas eu de sinistre :

C’est la raison pour laquelle, lorsque vous déclarez en changeant de compagnie que vous n’avez pas eu de sinistre dans les 5 dernières années, on vous réclame une attestation de la compagnie précédente.

Votre aptitude à conduire :

Exemple, une personne qui déclare être porteuse d’un handicap doit généralement fournir un certificat d’aptitude à la conduite délivré par le CARA. Il s’agit d’un département de l’institut belge pour la sécurité routière qui évalue gratuitement l’aptitude à la conduite afin de déterminer si les aptitudes fonctionnelles d’une personne lui permettent de conduire. Ces examens évaluent entre autres la vue, l'ouïe, l'expression orale, l'odorat, le toucher, la mobilité, la préhension (capacité à saisir les objets avec les mains), la manipulation, la communication…

Le type de véhicule (genre, usage, marque, modèle, puissance …) :

Exemple : un véhicule très puissant comme une Ferrari permet d’atteindre une vitesse difficile à contrôler et est donc plus susceptible de connaître un sinistre qu’une Opel Corsa.

La valeur du véhicule :

Lorsque vous souhaitez assurer votre véhicule en omnium ou petite omnium, il est nécessaire de connaître la valeur à assurer (HTVA et option comprises). Ici aussi, la valeur d’une Ferrari par rapport à la valeur d’une Golf aura une grosse influence sur votre prime.

Les garanties choisies :

Outre la garantie obligatoire « responsabilité civile auto » qui indemnise les tiers pour les dommages que vous leur occasionnez, on trouve également l’omnium (full ou partielle), la protection juridique, l’assistance, l’individuelle conducteur. Celles-ci ne doivent pas être négligées. La protection juridique par exemple, est là pour vous défendre en cas de litige, elle est plus utile qu’on ne le pense.

Il faut aussi savoir que, les compagnies, conscientes de la frustration des « bons clients » de payer une assurance pour rien, proposent également des possibilités de réduction de prime telles que des cash-backs conditionnés lorsque vous n’avez pas eu de sinistre dans l’année, réductions liées à la présence d’un système d’aide à la conduite sur le véhicule, l’utilisation d’applications enregistrant la conduite réduisant votre prime après X mois de conduite exemplaire (très utiles pour les jeunes conducteurs), la possibilité de moduler les garanties incluses dans l’omnium (ex. : bris de vitre uniquement) ….

Enfin, il faut savoir que votre prime contient une taxe et la commission du courtier. Certains d’entre vous pensent peut-être « passons-nous de la commission en s’assurant en direct, ça sera moins cher ». Nous vous conseillons la prudence sur ce sujet. Le métier de votre courtier c’est d’analyser le marché afin de trouver l’offre la mieux adaptée à vos besoins. C’est aussi de suivre l’évolution de vos besoins, le cas échéant revoir vos contrats et s’assurer qu’ils correspondent toujours à vos besoins et enfin défendre vos intérêts en cas de sinistre. En vous assurant en direct vous êtes seuls face à la compagnie, experte dans son domaine. Pour gérer cela, il faut des connaissances et compétences propres à ce métier et c’est la maîtrise de certaines subtilités propres à sa profession qui font la différence lors de la gestion d’un sinistre.